Le salon des tendances du prêt-à-porter « Who’s next » se tiendra en janvier prochain à Paris, l’occasion de découvrir ce qu’il faudra porter dans les prochaines semaines.
Le streetwear
Les influences streetwear devraient être partout lors du Who’s next ! On assume désormais les baskets portées avec une jupe, les chaussettes de sport remontées, le jogging sous les robes bariolées !
La star la plus iconique de ce style urbain est sans conteste la chanteuse M.I.A qui allie bijoux et matières ethniques, couleurs optimistes, rose fuchsia, bleu ciel, avec des pièces plus confortables. Certes cette tendance a besoin d’être assumée, car elle ne passe pas inaperçue, mais les bonnes associations créent un rendu vraiment intéressant !
Recycler !
Le Who’s next accueille bon nombre de personnalités, mais parmi celles que l’on attendait le plus, la ministre indienne du textile a créé l’événement. Si elle s’est rendue sur différents stands, privilégiant les marques de son pays, elle a rappelé que le textile emploie 35 millions d’Indiens, et qu’il s’agit donc d’un secteur extrêmement important. Face aux polémiques de ces dernières années, concernant principalement les conditions de travail de ces employés exigées par de nombreuses marques occidentales, une tendance s’est révélée lors du salon, celle du recyclage.
L’industrie de la mode est la deuxième plus polluante au monde après le pétrole. Les consommateurs semblent délaisser de plus en plus la surconsommation, plus soucieux de l’environnement qu’autrefois, et quelques marques surfent déjà sur cette mode.
Ainsi on pouvait trouver sur certains stands le retour de matières brutes comme le denim, la corde ou encore le filet.
Une mode unisexe
Enfin, comme le signalait la directrice des achats des Galeries Lafayette récemment, ce que cherchent les consommateurs (même s’ils l’ignorent encore !) c’est ce côté androgyne du vêtement. La dentelle n’est plus réservée à la femme, les motifs floraux habillent les chemises d’homme, les mocassins se parent de couleurs plus flashy et ces messieurs ont droit à leurs accessoires. La masculinité se libère, le but étant presque de pouvoir s’échanger les pièces au grès des envies, peu importe le sexe.
Reste à savoir si le client sera séduit par ces idées qui tranchent avec les précédentes !